Gérer les premières séparations avec bébé
La première séparation avec votre bébé peut être une étape angoissante pour vous. Que ce soit la première fois que vous laissez bébé chez la nounou ou à la crèche, ou encore parce que vous le laissez le temps d’un week-end, cette étape sera mieux vécue si elle est bien anticipée.
Pourquoi anticiper cette première séparation ? Car votre bébé, même s’il n’a que quelques semaines ou quelques mois, capte tous vos états d’âmes et ressent vos émotions.
Pas d’inquiétude, nous allons essayer de vous donner quelques clés pour gérer cette première étape en douceur afin que tout se passe au mieux.
Bien entendu, nous préférons rappeler que les “conseils” que nous allons vous donner sont des clés mais que toutes les clés n’ouvrent pas toutes les serrures. Il est bien entendu recommandé d’adapter ces conseils au caractère de votre bébé. C’est vous qui le connaissez le mieux.
La séparation avec bébé en fonction de son âge
Il est souvent recommandé d’attendre les 100 jours de bébé avant la première séparation. Ces 100 jours sont nécessaires pour que chaque membre de la famille puisse prendre ses marques. Durant cette période, votre bébé va avoir besoin de repères et d’un rythme spécifique. Cependant, ne vous empêchez pas de sortir une soirée quand bébé est endormi. Si vous n’êtes pas à l’aise avec le fait de laisser votre enfant à une baby-sitter, n’hésitez pas à demander à vos proches, vos amis, votre famille de venir une heure ou deux. Ils devraient être partants et flattés que vous pensiez à eux.
Entre les 100 jours et le 8ème mois de bébé, vous allez pouvoir partir un peu plus longtemps. Soit en laissant bébé à son autre parent, soit en demandant à une personne de confiance que votre enfant connaît de venir le garder chez vous.
Vers le 8ème mois, les choses peuvent se compliquer un peu. Si vous n’avez jamais laissé votre enfant avant, il vaut mieux attendre encore un peu. En effet, à partir de 8/9 mois, bébé comprend qu’il ne forme pas une seule et même personne avec sa maman. Mais qu’ils sont deux être séparés. Il va entrer dans une période durant laquelle il découvre la peur de perdre l’un ou l’autre de ses parents dès qu’il le quitte des yeux. Donc autant passer cette période avant de partir en week-end en amoureux.
Préparez-vous en amont
Même si vous êtes convaincu que la séparation avec bébé est positive pour vous deux, il y a une grosse différence entre la théorie et la pratique. Pas d'inquiétude, tous les parents sont passés par là !
Si vous n’avez jamais été séparé de bébé depuis sa naissance et que vous angoissez à l’idée de le laisser à la crèche ou chez sa nounou dans quelques temps, commencez dès que possible à symboliser cette séparation. D’abord une demi heure, puis une heure, puis deux…
Vous pouvez faire cet exercice dans un premier temps avec l’autre parent. Ainsi, vous pourrez tous les deux alterner et faire cet exercice à tour de rôle. Si ce n’est pas possible, demandez à un proche de venir garder votre enfant à la maison. Ainsi, vous réaliserez que votre bébé vit très bien sans vous et vous découvrirez que vous aussi !
Bien entendu, si votre enfant va à la crèche ou chez une nounou, vous aurez une période d’adaptation dans les 2 cas qui vous permettra de vivre cette séparation petit à petit.
Une chose est sûre, vous devez vous faire confiance et faire confiance à votre bébé. Les bébés savent parfaitement s’adapter aux nouveaux environnements s’ils vous sentent sereins et sécurisés.
Expliquez la situation à votre bébé
Que vous partiez une heure pour vous promener, un week-end en amoureux ou avant la reprise du boulot, prenez le temps d’expliquer la situation à votre bébé. Même si vous avez l’impression qu’il ne comprend pas ce que vous dites, cela va permettre de fixer le cadre pour vous deux. “Je vais partir me promener un peu, je te laisse avec papa/maman, je reviens vite”, “Nous allons partir 2 jours pour nous reposer un peu. Tu vas rester avec mamie qui va te faire plein de câlins et bien s’occuper de toi. Et ne t’inquiète pas, nous allons penser à toi et revenir très vite !”
En d’autres termes, verbalisez ce que vous allez faire. Vous verrez, la situation sera beaucoup plus agréable pour tout le monde !
Retenez vos larmes ! (essayez au moins…)
Vous aurez beau préparer bébé, lui expliquer, briefer la personne qui va le garder, etc. Il se peut que vous ayez une irrépressible envie de pleurer en quittant bébé. Même si cela est normal, essayez de vous retenir devant lui. Faites bonne figure quitte à craquer en sortant. Si votre enfant vous voit pleurer en raison de cette séparation, cela va lui envoyer un mauvais signal. Donc restez concentré, mordez vous les joues et préparez votre mouchoir dans votre poche ! Une chose est sûre, quand vous retrouverez bébé, vous réaliserez à quel point cette séparation aura été bénéfique pour vous deux !
Laissez des éléments familiers à bébé
Lorsque vous allez préparer le sac de bébé pour aller à la crèche ou chez sa nounou, ou si vous préparez sa chambre avant de partir, laissez des objets du quotidien à bébé. Un doudou, une tétine, une gigoteuse qui porte l’odeur de la maison. Et pourquoi pas un t-shirt avec votre odeur si cela le rassure. Aujourd’hui, vous pouvez trouver des objets tel que CaliNange qui vont vous permettre de combiner tous ces éléments. Le petit boitier CaliNange va vous permettre plusieurs choses :
Laissez un message personnalisé à votre enfant. Cela lui permettra de s’endormir au doux son de votre voix.
De laisser votre odeur sur la housse qui entoure CaliNange
De lui offrir LE “gardien” de votre lien
Restez à l’écoute de vos émotions
Même si les premières séparations peuvent être douloureuses, soyez attentifs à vos émotions, à celles de votre enfant et au ressenti de la personne qui va le garder.
Il est souvent rassurant d’échanger avec la ou les personnes qui gardent votre enfant pour avoir un point de vue objectif de la situation.
Leur retour est précieux car ces personnes ne sont pas dans votre situation émotionnelle et peuvent vous faire relativiser. Donc écoutez les et faites vous confiance ! Et encore mieux, faites confiance à votre enfant. Ces derniers ont une force d’adaptation bien plus importante que ce que nous pouvons penser.